Escalade au coeur de la ville

L’action se déroule samedi 16 mars, il est 15h près de la place du peuple à Saint-Étienne.

La foule déambule sous le soleil, les chapeaux sont de sortie. On entendrait presque les oiseaux chanter si seulement le tram’ ne se mettait pas à jouer du carillon... et curieusement ce n’est pas le seul à faire du bruit. Le public se masse, tous semblent regarder en direction de "l’hôtel des ingénieurs" superbe édifice inscrit aux monuments historiques de Saint Étienne.

Une corde file le long de la façade, à son extrémité un chapeau...

C’est en moulinette que l’escalade s’est opérée. Caché sur le toit, Pierre veille au bon déroulement des opérations et installe le relais en le triangulant sur les cheminées. La scène durera 45 minutes. Sur le plan technique la voie s’annonce aux alentours du 7a, l’essai est à vue, l’architecture propose une succession de rétablissements et d’opposition pour une ascension extraordinaire et unique sous les yeux de centaines de passants.

A la fin, il reste à Maxime de se retourner, faisant face au vide, en équilibre sur le blason sommital. Plusieurs fois il saluera la foule, en agitant son tricorne. En bas, un petit groupe lui retournera son salut affichant clairement un lien avec le grimpeur.

Car ce n’est pas que pour le plaisir que le Comité s’est investi dans cet événement. Tout est sorti de l’imagination d’Emmanuel Houzé, metteur en scène de L’"improvisoire" une compagnie de théâtre stéphanoise rattachée à la classe d’Art Dramatique du Conservatoire de Saint-Étienne. L’exploit servit à lancer la représentation d’ " Un coup de dés " au théâtre Tardy la semaine suivante.

Le journal "le progrès" vous en dira plus sur l’histoire

Voici un extrait de la scène, mais attention, maintenant on ne grimpe plus qu’avec les yeux car il est interdit de réaliser une telle escalade sans autorisations !

Et les photos

20110416 Urban climbing